Nico invoqua donc un chien des enfers. Avec surprise et soulagement, la demoiselle arriva à gratter la bête sans problème. Le prince des enfers sembla demeurer perplexe, puis il passa à autre chose. Le chien se baissa et Nico pu monter avec souplesse. Puis, il se plaça dans le cou de l’animal et lui tendit la main. Puis, il ajouta à la blague que : le taxi de mademoiselle est avancé. Rosie sourit, son premier vrai sourire éclatant depuis l’attaque.

- Le cheval blanc est au garage? Lança-t-elle à la blague.

Sur ce, elle mit un pied sur la patte du chien et allongea le bras pour atteindre la main de Nico. Puis, elle réussi à se hisser sans trop de problème grâce à l’aide du jeune homme. Vu la grosseur du chien, elle se doutait qu’il serait préférable de se tenir à quelque chose durant le trajet. Ainsi, un peu gênée, Rosie posa simplement ses mains sur les épaules du jeune homme avait de lui dire qu’elle était prête. Et ils basculèrent dans l’ombre. Rosa eut si peur qu’elle ne put que se cramponner d’avantage au jeune homme, passant ses bras autour de lui, elle ferma les yeux et se retint de crier. Puis, quelques instants plus tard c’était fini. La demoiselle demeura tendue durant quelques secondes, puis elle rapatria ses bras et se laissa glisser jusqu’au sol. Elle mit une main sur son cœur et l’autre devant sa bouche, fermant les yeux durant de longues secondes. Elle prit finalement une longue respiration et se releva.

- Désolé, je ne voulais pas…simplement…enfin....C’est comme ça que les demi-dieux voyagent?

Elle eut un rire nerveux et se tourna vers le chien. Rosie remercia l’animal de nouveau et lui gratta le flanc. Le chien se laissa tomber sur le côté, lui offrant son ventre afin qu’elle puisse gratter plus efficacement. La demoiselle rit cette fois ci sincèrement et contenta l’animal. Ce dernier battait l’air de sa queue et semblait bien heureux. Sur ce, Rosie conseilla à Nico de renvoyer le chien car il était bien trop gros pour entrer dans la boutique.

Ils étaient devant un magasin modeste avec une enseigne de bois annonçant : Le jardin Swanson. Il y avait divers pots de fleurs à l’extérieur, marguerites, roses et autres emplissait l’endroit de leur odeur naturelle, douce et fleurie. Rosie ouvrit la marche, heureuse d’être enfin chez elle. Sur son chemin, les fleurs semblaient fleurir de plus belle, leur couleur redevenant plus vives. La demoiselle ouvrit la porte et le carillon retentit. Le duo attendit quelque seconde à peine et une porte fut claquée. Des pas rapides descendirent l’escalier et un individu vint se planter devant eux. Petite et maigrelet, il semblait plutôt nerveux jusqu’à ce qu’il voit finalement sa fille.

- Rosie chérie!

Il se dirigea vers elle à grand pas et il sembla tout d’un coup plus assuré. Le dos plus droit, le sourire confiant. Il allait la prendre dans ses bras lorsqu’il vit sa main, pansée avec un morceau du chandail de Nico. Son regard se fit sévère et il regarda sa fille de haut, attendant des explications. La demoiselle balbutia, puis trouva la réponse parfaite.

- En revenant de la gare un homme m’a accosté, il voulait des indications pour aller je ne me souviens plus où. Et il s’est avéré qu’il n’était pas seul et que son but était autre en fait. Et c’est là que Nico est venu m’aider. Il m’a sauvé la vie.

La demoiselle attendit, fixant son père en espérant qu’il la croirait. En même temps ils devaient avoir une mine affreuse et ce ne devait pas être trop dur à croire. L’homme jaugea Nico du regard. Puis il reposa son regard sur sa fille, puis encore sur Nico. Il avança vers ce dernier et lui tendit la main pour qu’il la serre.

- Merci d’avoir sauvé mon trésor. Tu peux rester un jour ou deux si tu veux. Je te dois au moins ça.

Rosie lui demanda en plaisantant si le cheval blanc était au garage. Il lui répondit en riant qu'il était en vacances. Il se pencha pour donner l'adresse au chien des Enfers : boutique de fleur "Le Jardin Swanson". Il ne savait pas vraiment si son compagnon savait où se trouver l'endroit mais il ne c'était jamais perdu. Il arrivait toujours à destination, comme si le chien avait un GPS intégré, ou tout simplement un excellent sans de l'orientation. Sitôt la destination apprise, le chien aboya joyeusement et bondit vers le mur qui projetait son ombre sur le trottoir. Il s'enfonça dans la noirceur et il bascula dans les ombres. Aussitôt un mélange de couleurs flous se mit à défiler, les souffles du vent frais se disputaient les mèches de ses cheveux, l'ébouriffant encore plus. Il sentit Rosa dans son dos s'accrocher désespérément à lui et un éclat de rire lui échappa. A présent qu'il était habitué, le vol d'ombre lui procurait un sensation de liberté et de bonheur extrême. En une trentaine de secondes, les deux camarades avaient parcouru les kilomètres qui les séparaient du magasin de fleur. Ils surgirent sur le trottoir d'en face, comme si les ombres les éjectaient. Nico attendit que Rosie desserre son étreinte pour se laissait glisse le long du flanc du chien noir. Il crut que la jeune fille allait vomir mais elle parvient à maitriser ses haut les cœurs. Elle se confondit en excuses pour l'avoir agrippé ainsi. Elle lui demanda également si les demis dieux avaient l'habitude de voyager ainsi.

- Ce n'est rien, lui assura t-il en riant. Quand aux demis dieux normalement il voyage à pied ou à dos de Pégase. Mais ces cheveux ne m'aiment pas vraiment.

Il se rappeler de la fois ou il c'était rendu à l'écurie pour apprendre la monte à dos de Pégase. Ils avaient été très retissant à le prendre sur son dos. Il avait finalement appris que c'était par ce que d'après eux il "sentait la mort". Mais Nico était très content de son propre moyen de transport. C'était bien plus rapide. Il remercia le chien pendant que son amie lui grattouillait le ventre, lui promettant un biscuit à l'occasion. Avec un dernier aboiement et un coup de langue pour Rosie, il disparut dans les ombres. Finalement, les deux demis dieux traversèrent la route pour rejoindre la boutique. Elle avait une apparence modeste, de l'extérieur, Nico pouvait déjà apercevoir les centaines de fleurs de la boutique. Quand ils entrèrent, un carillon d'argent retentit. A peine avait fait un pas à l'extérieur qu'il fut frappé par l'odeur. Des centaines de parfums de différentes fleurs flottaient dans l'air. L'endroit était accueillant et il avait un effet apaisant sur le jeune homme. Presque aussitôt un homme dévala les escaliers. Il semblait nerveux mais dès qu'il vit sa fille, l'homme sembla soulagé. Ils avaient un petit air de ressemblance. Il semblait comme ces hommes d'une extrême gentillesse. Il vint serrer Rosie dans ses bras. Il avait dû s'inquiéter de ne pas la voir rentrer. Son regard tomba sur sa main bandée, il se fit sévère, demandant une explication. Rosa lui raconta s'être fait agresser. Elle était plutôt convaincante, lui même l'aurait crut s'il ne connaissait pas la vérité. Après avoir apprit "l'histoire", le père de la jeune fille le fixa longuement, puis son regard papillonna entre les deux adolescents. Finalement, il le remercia si chaleureusement que Nico se sentit mal à l'aise de devoir lui mentir. Il lui proposa même de rester dormir quelques jours. Il lui serra néanmoins la main.

- Euh... Ce n'est rien, vraiment. C'est tout a fait normal, n'importe qui aurait fait pareil, balbutia t-il. Je ne veux pas déranger, je ne pourrais pas rester.

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H.S : Désolé pour les fautes d'orthographes, je n'ai pas le temps de me relire je suis en plein déménagement mais comme je ne sais pas quand j'aurais internet (je ne l'ai plus à partir de maintenant) je voulais à tout prix te répondre avant que sa coupe ^^