Tu ne peux pas savoir sans y avoir goûter ♂♀ (Pv Manoel)

Je traîne les pieds, je marche lentement. Mes orteils se plongeants dans les grains de sables, mes bruit de pas sont étouffés par l’étendue sablonneuse. Les roulis de la mer s’écrasent avec lourdeur. La chaleur me fait du bien, j’en ai besoin après tout. Oui j’aime les bains de soleil, je me demande s’ils n’ont pas fait erreur à ma naissance et que je ne suis pas une fille du Soleil ou de quelque chose du genre. Je fais la moue, marcher ne me mène a rien, je retire ma guitare qui se balançait sur mon épaule. Je m’assoie en tailleur, fixant l’immense étendue bleue. Ça faisait un moment que mon carnet de chanson n’avait pas eu le droit à une nouvelle chanson et depuis mon arrivée au Camp j’étais incapable de sortir un refrain ou même un accord digne de ce nom ! « Allé ma belle … tu peux le faire.. » Me soufflais-je. Mes yeux se fermèrent, mais mes sourcils se froncèrent légèrement sous la concentration. Le médiator en main je débute un air au hasard.

La musique se mélange au son marin, au vent. Je veux faire une chanson pleine de chaleur, j’ai envie de retranscrire mes sensations. Mais…je n’y arrive pas. Je gratte les cordes violemment. Je rouvre mes yeux, saisit mon sac -abandonnant ma guitare au passage- et en sors une serviette de bain bordeaux . Je l’étale rapidement, jette mon débardeur dans mon sac et déboutonne mon short en jean. Peut être que le seul moyen de vraiment y arriver, c’est simplement arriver à me détendre ? Donc me voilà en bikini, légèrement dépareillé certes mais ça faisait son effet. Le bas était entièrement noir et le haut était un bandeau écru avec au centre un bijou fait de perles oranges, vertes, et marrons qui donnait un léger côté ethnique si je puis dire ?

Je ne m’attardais pas plus longtemps sur ma tenue et amorça une décente aux milieux des vagues… « C’est froiiid » finis-je par lâcher, malgré ma lutte pour garder la mâchoire serrée. Je me lance pas franchement vaillante dans l’eau bleutée, les clapotis de mon corps contre la mer, sorte de lutte qu’elle a gagné d’avance. Je commence à me laisser glisser, nageant avec aisance. Je fais des longueurs sans but précis. Je ne sais pas pourquoi je me retourne soudainement, et cherche ma serviette des yeux. Et je tombe sur une silhouette assez proche pour que je puisse distinguer les traits de la personne. Il est grand, oui il c’est un homme, il doit avoir une bonne tête de plus que moi. Son regard azur me transperce, il est d’une beauté peu commune…enfin de mon point de vue. Seul hic je le vois se rapprocher de ma guitare. Ni une ni deux, avec toute la grâce dont je puisse faire preuve, je sors de l’eau. Le corps ruisselant, le fixant, il avait une sorte d’aura magnétique. J’arrive à sa hauteur, je le détaille encore une fois du regard. Je ne me rappel pas l’avoir déjà croisé depuis que je suis ici. Et si ça avait été le cas je me serais souvenue -dis on le franchement- d’une bombe pareil !

Par contre il me semblait, un peu absent, comme si je n’étais pas totalement là et lui non plus d’ailleurs. Je ne me laisse pas démonter pour autant, et lorsque j’arrive enfin à capter son regard, ne pu m’empêcher de parler. « Bonjour ! Dis moi… tu es nouveau ? Oh pardon je ne me suis pas présentée ! Moi c’est Will… » J’accompagnais le tout par une main tendue -et humide- vers lui et de mon plus beau sourire

Tu ne peux pas savoir sans y avoir goûter feat Will & Manoel

Part les dieux, que fais-je dans cette endroit ? J’étais assis sur le bord d’une rive à San Francisco avec la belle, sa présence de jument ailé me rassuré, j’avais cette drôle d’impression qu’elle serait toujours là pour moi. Elle était un cadeau de ma mère, pour ça je ne re merciers jamais. J’avais accepté de rejoindre le camp qu’elle voulait sans avoir sur qui j’étais ce jour-là. J’avais fait ce choix par intérêt, je n’arrivais plus à supporter de regarder mon meilleur ami d’enfance de sortir avec une femme, il savait pourtant que j’avais des sentiments pour lui. Je ne sais pas pourquoi mais malgré ça, le cirque me manquait, ça me manquait de partir d’un lieu à l’autre pour faire un spectacle avec Bessy ma tigresse. Je soupirais, que c’était le bon vieux temps, sa faisait qu’une semaine que j’étais ici et pourtant ma vie d’avant me semble si loin. J’enlevai mes chaussures, chaussettes et les déposaient à côté de moi et je mis à tremper mes doigts de pieds, l’eau était froide. Un frisson me parcourra tout le long de ma colonne vertébrale.

« Loudia, d’après ce que tu m’as dit, il y a d’autre team ? » « Oui, on est partagé en trois team. » « Pourquoi donc ces dieux veulent-ils la guerre ? » « Ce sont que des veilles querelles. » « On va en périr pour juste une dispute, comme dans mon rêve. » Oui y a quelque jour en arrière j’avais fait un rêve, un cauchemar aurait été un plus juste mot. La jument me donna un coup de tête un peu violent pour me faire tomber à l’eau, part reflexe je m’accrochai à elle juste à temps, elle avait fait ça pour me faire changer d’avis, pour que je pense à quelques chose de joyeux. Je me levai alors et entreprit de la brosser, j’avais avec moi plusieurs brosse dans mon sac. « Dis, est-ce que le camp de Poséidon et mieux que les autres ? J’aimerais voir, si j’ai fait le bon choix de vous suivre. » Il émit un petit soupire avant de m’envelopper dans ses ailes. « Je ne sais pas ou est le camp d’Hadès, mais si tu y tiens vraiment, je te montre celui de Zeus. » « Tu ferais ça pour moi ? » « Je ferais tout pour toi. » Je terminai à la brosser vigoureusement, je finis aussi part enlever la terre coincé entre ses sabots.

Après cette préparation, j’enfilai de nouveau mes chaussettes et mes chaussures. Je me issa sur le dos de la belle. « On risque rien, d’aller là-bas ? » « Rien à condition que tu ne fasses pas de gaffe. » « Alors je suis prêt. » Elle prit un élan et nous travasme, l’Amérique, elle était aussi rapide qu’un avion mais j’avais bien peur que dans mon camp on m’en veule d’être allé chez le camp ennemie mais je ne sais pas pourquoi j’avais envie de savoir ce qui se passait de l’autre côté. Comme si j’avais besoin d’être rassuré, comme si je devais être sûr à cent pour cent, d’avoir bien choisit. Le vent me faisait voltiger mes cheveux, je commençais à avoir un peu froid, je n’avais pas pensé qu’on aurait fait un si long voyage aujourd’hui. J’avais mis qu’un simple jeans et un tee-shirt de couleur vif, j’avais toujours tendance à mettre quelque chose d’assez coloré, ça me rappelait le cirque.

Le voyage une fois finit, elle m’avait déposée sur une plage, je finis part sauter de son don, « Va ma belle, va boire. » « Je n’avais pas l’attention de rester, siffle lorsque tu auras besoin de moi, je ne serais pas loin. Je vais dire bonjour à des veilles connaissances. » Je lui souris et lui fit une petit clac sur ses fesses, la jument parti au gallot et s’éleva dans le ciel, j’étais si fière de l’avoir, que ferais-je sans elle ?
Après quelques secondes, je fis attention au lieu, j’observais le sable, l’océan, les reflets du soleil, j’avançai vers le sable, avant d’arriver dans cette partie sableuse, j’enlevai de nouveau mes chaussures, chaussettes et remonta mon jeans question de ne pas mettre du sable partout. Lorsque mes pieds effleurèrent le sable, je fus surpris de remarquer que cette sensation me manquait, j’aimais sentir les grains s’émisser entre mes doigts de pieds, la contacte doux du sable, j’avança un peu à l’aveuglette, car le soleil me forçait à baisser les yeux.

Lorsque je remarque un instrument musical à mes pieds, je finis part relevais mes yeux à la recherche du propriétaire de la guitare, je finis par d’instiguer une silhouette, elle était en train de se diriger vers moi. D’après ses formes c’était une femme. Hey mince ! Moi qui a du mal à communiquer avec les humains, j’ai encore plus du mal à parler à une femme. Je ne sais pas, elle en tendance à me mettre mal à l’aise, comme si elle était faîte pour nous embêter nous les hommes, elle était arrivée près de moi rapidement, mes yeux croisière les siens, elle me posa des questions tout naturellement comme si elle n’avait pas peur de communiquer avec moi, elle me sourit chaleureusement pour me faire rentrer dans un climat de confiance, dois-je céder à sa demande non verbal ? Dois-je avoir peur des demi-dieux qui font partit de l’autre camp ? Je ne sais pas, mais si je ne me décide pas tout de suite, je ne serais jamais si cette endroit et mieux que le camp Jupiter. « Bonjour Will, enchanté de te connaitre. » Aller courage, elle ne va pas te mordre, j’avalai un peu ma salive avant de continuer sur ma lancé. « Oui je suis nouveau, je m’appelle Manoel. » Puah, un petit mensonge, rien de très grave, puis d’une certaine manière j’étais nouveau ici non ? Elle m’avait tendu sa main pour faire une salutation, une simple poignée de main. Je finis part la serrer avec douceur, puis je lâchais aussi tôt sa main. Je me sentais un peu mal à l’aise à sa présence, j’aurais aimé voir la colonie tout seul mais d’un certain coté un guide ne me ferait pas du mal. Je me concentrai alors à trouver un sujet de conversation, mes yeux de nouveau se posèrent sur le sol, je distinguai la guitare et je finis par lui demander « Elle est à toi ? »

(c) alysha

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Il saisit ma main non sans avoir eu un léger moment d’hésitation. Le mettais-je malaise ? Il avait pourtant répondu de manière assez détaché …Le petit nouveau me désigna ma guitare. Je me baisse légèrement pour la saisir. « Oui c’est la mienne, elle me vient de mon père. Mais bon en ce moment elle et moi on est légèrement fâchées … » Je lui lance un sourire semi-triste puis mon regard quitte les yeux azurs de Manoel pour se poser sur mon instrument. Je la fait tourner entre mes doigts. « J’étais venue ici dans l’espoir, d’enfin sortir quelque chose qui sonne bien mais j’en suis bien incapable. Pourtant je ne suis pas si mal ici. » Je lui montre vaguement les alentours avec ma main libre. Oui, mais pourtant il me manque quelque chose quoi je n’en sais rien. Ma vie était-elle devenue trop monotone ? Je regardais Manoel, peut-être était-il la réponse à mes soucis. Je souris intérieurement, les dieux m’avaient-ils entendu ? Rien, ne venait du hasard j’en étais persuadée ! Peut être était-ce le statut de ma mère qui me faisait dire ça ? C’était possible après tout.

J’entrepris de poser ma guitare et de me sécher, avec ma serviette, je commençais à frissonner. « Et sinon qu’elle est ta spécialité ? Moi je suis la fille de Tyché la divinité de la fortune, de la prospérité et de la destinée, sacré curriculum tu ne trouves pas ? » Une fois sèche j’abandonnais la serviette, pour me rhabiller rapidement. « Quoi que attend ! » fis-je avec un peu trop d’empressement. « Laisse moi deviner…je suis sur que je peux trouver qui est ton parent divin ! » Je fis quelque pas vers lui, croisant les bras. Le pauvre je le poussais vraiment dans ses retranchements, le fixant. « Hum, je dois avouer que tu es vraiment comment dire...-un sourire demi-gêné apparu sur mon visage.-beau, et je pense que ça serait trop simple si tu étais un fils d’Apollon. » Il ne semblait pas être vraiment à l’aise…pas le genre de personne à être en contact des hommes. Oui…un peu ailleurs, comme … « Déméter n’est-ce pas ? » Oui il faisait très nature, par contre je n’avais aucune idée de pourquoi je le percevais comme ça. Il m’intriguait et me faisais déjà une joie de l’avoir au camp, peut être viendrait-il rompre un peu notre traintrain quotidien ?

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