Je me réveillais, ensommeillé. Un soleil orangé rayonnait faiblement à travers la fenêtre. Je regardais mon réveil, il était 7 heures et demie.
Je me levais, toujours très ensommeillé. Je devais aller me laver, m'habiller, puis aller prendre mon déjeuner. Je me dirigeais vers la salle de bain, me déshabilla, puis rentra dans la douche, tout en épiant la légère ouverture de la porte, vérifiant que personne ne regardait.
L'eau tiède me tranquillisais, peut-être car j'étais le fils d'Euros, dieu associé à l'automne, donc aux pluies. Je mis du shampoing dans mes cheveux châtains, tout en me les massant. Il n'y avait pas d'évènement particulier, j'allais comme tous les jours m'entraîner au gymnase, mais je voulais être beau, tous simplement.
Ma douche terminée, je me lavais les dents, me passa un gant sur le visage, me mis un coton-tige dans les oreilles, puis m'habilla d'un simple sweat à capuche gris clair, sur un T-shirt noir, d'un jean, et de ma mitaine magique, qui se transforme en dague, et enfin me coiffa les cheveux.
Dés que j'étais prêt, il était 8 heures et quart. Je mangeais mon bol de corn-flakes mélangées avec du lait, et buvais mon nectar de pêche en silence. Je n'avais pas vraiment faim, je me forçais. Je fis quelques offrandes à Euros, puis partit m'entraîner au gymnase.
Le gymnase est, de loin, mon lieu préféré. Le lieu où je passe mes journées, juste pour un but précis : m'entraîner. Car la guerre triangulaire commencera bien un jour, il faut que je m'entraîne. Pour battre les autres camps, il faut que je m'entraîne, tout simplement.
Je commença par me diriger vers les mannequins de bronzes, tout droit sortis de la forge d'Héphaïstos. Je dégaina ma dague, puis me posta devant l'un d'eux. De quelques coups, la tête valdingua et le torse fut tranché. Je souriais d'un air fier, mais j'avais l'habitude de le détruire de cette façon.
Je fis la même chose sur six autres mannequins, puis me lassa. Le soleil était déjà assez haut, il devait être 9 heures. Des gouttes de transpirations ruisselaient sur mon front. A vrai dire, pour un mois de Novembre, il ne faisait pas si chaud, environ 10°C.
Assis sur le rebord d'une des fenêtre, je me reposais. Je m'étais déjà bien entraîné. J'attendais juste quelqu'un qui allait s'entraîner lui aussi. J'aime bien les entraînements en groupe, moi.
La porte s'ouvrit. Un blond, aux yeux d'un bleu océan entrait. Je le reconnus très rapidement : c'était mon compagnon de chambre, Nicolas Evans.
"Salut, Nicolas ! On va s'entraîner ?" lui dis-je fièrement. Nicolas était le fils de Hadès, dieu des Enfers, donc il était logiquement le prince des Enfers. Étant mon compagnon de chambre et de combat, on s'entend très bien tous les deux. Sauf, qu'un jour, valant bien ma réputation de garçon curieux, j'ai lu son journal intime, puis appris qu'il était gay et avait des vues sur moi. Je ne lui ai toujours pas dit, mais je pensais qu'il allait ne pas l'apprendre avant longtemps...
Je pris un bouclier de bronze avec le cheval ailé Pégase dessus. J'avais eu une idée pour bien m'améliorer : le défier dans un combat. Mon idée ? NIcolas était entraîné pas par n'importe qui, l'illustre dieu de la guerre Arès. Se battre contre lui m'aidera à m'améliorer, qui sait ? Aussitôt, je me mis en place, plus lui demanda :
"Un petit combat, ça te dit ?"

Comme tous les matins, le prince des enfers faisait la grâce mâtiné et resta allongé dans son lit et avait donc vue son beau compagnon de chambre sortir pour aller s’entrainer, comme il avait l’habitude de le faire. Il resta allongé durant un long moment avant de décider de s’assoir sur son lit et d’attraper son journal intime qu’il cachait comme chaque fois sous son matelas. Il prit un crayon et ouvrit donc son journal et écrit dedans comme il avait l’habitude de le faire à chaque matin et chaque fois qu’il avait le temps de s’arrêter dans sa chambre. Après avoir écrit quelque ligne de plus dans son journal, il le cacha de nouveau et alla vers la salle de bain et prit une douche. Lorsqu’il était sorti de sa chambre, il avait remarqué que plusieurs jeune demi-dieu s’amusait à se chamailler dans les couloirs, mais quand les jeunes l’avait vue, tous avaient arrêté de bouger et l’avaient regardé en silence. Le fait d’être le fils d’Hadès faisait en sorte qu’il était respecté par de nombreux demi-dieu, mais il était craint, alors imaginé que c’était plutôt difficile pour Nicolas de se trouver un copain. C’était pourquoi il était tombé sous le charme de Jonas, celui-ci était l’un des seuls à lui parler et surtout à ne pas avoir l’air effrayé devant lui. Enfin, après avoir pris sa douche il était allez manger un petit morceau avant de retourner vers sa chambre et de prendre Destruction, son épée forgé en métal et en bronze céleste. Une fois qu’il eut enfilé une camisole grise et un pantalon de gym il sortit de sa chambre et alla vers la salle d’entrainement. Il ne fut pas étonner de voir Jonas assit sur le bord d’une fenêtre, mais il détourna quelque instant le regard. Il avait entendu des rumeurs au sujet d’une nymphe qui sortirait avec celui-ci et à vrai dire Nicolas avait espoir que ce soit faux, car il ne pourrait le supporter. Lorsqu’il entendit la voix de Jonas, il ne put faire autre chose que de le regarder. Il fit simplement ‘’Oui’’ de la tête et marcha vers le centre de la pièce. Il garda son épée en main et attendit encore quelque instant que Jonas s’approche. Il sourit en le voyant prendre un bouclier, mais cela ne l’aiderait pas vraiment. Il attendit encore quelque instant, puis quand il lui demanda s’il voulait faire un combat et bien il s’approcha et lui dit. «Prépare toi, car je ne serais pas très doux avec toi et compte toi chanceux, tu es le seul demi dieu avec qui je m’entraine.» Il le regarda quelque instant, puis il se recula et se mit en position de combat.

Sa réponse me fit sourire. Je ne suis pas confiant de ma victoire, mais je suis satisfait qu'il réagisse de tel. J’apprécie beaucoup me battre contre lui, j'aime beaucoup sa façon de se battre.
Mon adversaire était en camisole grise et en pantalon de gym. Il était simplement armé de son épée de bronze céleste, Destruction. Il n'avait pas de bouclier, mais savait très bien esquiver, je devais me douter de lui, ainsi que de tous ses coups.
Je le regardait calmement, analysant mon adversaire, comme à mon habitude. Ca m'aide à me concentrer, et je fais ceci depuis le début de mon entraînement ici, c'est à dire 1 an.
Une minute est passée. Il était déjà en position de combattre, attendant ma réponse, que je allais pas tarder à lui dire :
"Ca marche, Prince des Enfers. Mais sache que je m'entraîne ici depuis déjà un an, comme ces mannequins peuvent en témoigner.".
Je réfléchissais : *Comment utiliser mes armes ? Ma dague ? Mon bouclier ? Quels mouvements dois-je faire ?* C'est les questions que je me pose avant chaque combat. Encore un travail d'analyse. Ca m'aide beaucoup, en plein combat. Et puis, j'aime cette façon de réfléchir.
Je jette un dernier coup d'oeil aux mannequins, puis je me mis en place. Pied gauche en avant. Pied droit en arrière. Ma main gauche tenais fermement ma dague en bronze céleste, tandis que mon avant-bras droit, désormais débarrassé de ma mitaine, était protégé par un grand bouclier en bronze favoris, qui montrais Pégase cabré. Tel un hoplite grec.
En garde, Nicolas ! Je te laisse faire le premier coup. Dis-je à Nicolas, qui avait l'air sérieusement confiant.

L’entrainement était quelque chose qu’aimait beaucoup Nicolas et il pouvait passer des journées entières à s’entrainer. Et il faut dire que comme il est le prince des enfers, il devait faire de grande chose et donc l’entrainement était une partie importante de son avenir et de son présent, car il devait mener ses troupes vers la victoire lorsque la guerre éclaterait. Il voulait rendre son père fier et qu’il le choisisse lui plutôt que ses autres frères et sœurs. Il attendit encore quelque instant et sourit à la remarque de son compagnon de chambre, puis il resta toujours en position regardant son adversaire qui semblait l’analyser. «Prince des enfers? Arrête, tu vas me gêner, mais sache que moi je m’entraine depuis plus longtemps que toi ici et que c’est Arès qui m’entraine personnellement.» Nicolas le regarda quelque instant en silence, puis il regarda Jonas prendre place aux milieux du gym et sourit. Il regarda Jonas, il était vraiment beau quand il était couvert de sueur. Il attendit quelque instant, puis il décida de charger en direction de Jonas qui lui avait dit de porter le premier coup. Alors une fois prêt de lui, il leva son épée, mais il pivota sur le côté et arriva dans le dos de son adversaire d’entrainement. Il piqua le dos de son compagnon de chambre avec le bout de son épée et attendit quelque instant. «Tu sais, tu aurais eu plus de chance si tu aurais commencé et si tu n’avais pas commencé à m’analyser.» Nicolas sourit, puis sans attendre, il lui fit un croche pied et le regarda tomber, mais il fut surprit de tomber et il se retrouva par-dessus Jonas et leur bouche se retrouvèrent à quelque centimètre l’une de l’autre. Nicolas resta comme cela sans bouger, comme s’Il attendait un mouvement de la part de Jonas.

Malgré tout mon entraînement, je savais que j'étais en-dessous du niveau de Nicolas. Maintenant, je suis au sol, tout prêt du fils d'Hadès. Il se trouvait juste au-dessus de moi, et attendait un coup. Comme à mon habitude, je réfléchissais un instant : me dague ne me servira à rien, mais mon bouclier, peut-être que si. Je l'avança un peu, en même temps que mon bras droit, ce qui fit un peu reculer mon adversaire. Je le regarda un instant, il avait l'air assez surpris de ce coup. Ce qui me fit sourire. J'en profita pour ramper un peu en arrière, même si ça demandais quelques difficultés.
Je soufflais, j'étais épuisé, mais je ne bronchais pas. Je redressa un peu la tête, ce qui me permit de voir que Nicolas commençait à se relever. Je fis une roulade vers la gauche, puis me releva, mais en laissant un genou au sol, pour anticiper une esquive.
Sauf que j'hésitais sur deux choses : me relever intégralement pour l'attaquer, mais je serais sensibles à des croches-pattes ou autres attaques aux jambes, ou rester immobile, attendant que le Prince des Enfers vient m'attaquer, mais je ne pourrais pas faire grand chose en attendant,
Choisissant la première option, je me releva sur mes deux pieds, mon bouclier vers l'avant, pour riposter toutes attaques.
J'interpelais Nicolas : "Hé, Nicolas ! Tu m'a mis à terre, mais je ne m'avoue pas vaincu !", puis je courus vers lui, dague en avant, le bouclier protégeant mon torse, déterminé à lui asséner un coup.

L’entrainement allait vraiment être attractif et il allait vraiment s’amuser à combattre son ami. Mais ce que son ami ignorait était que Nicolas allait lui lancer quelque phrase sur sa relation avec les nymphes. Lorsqu’il avait réussi à mettre Jonas au sol et qu’ils s’étaient retrouver presque la bouche coller sur l’autre et bien Jonas réussit à s’en défaire. Alors le fils d’Hadès se remit debout rapidement et regarda attentivement son adversaire. Nicolas le regarda se remettre debout et se préparer pour une seconde attaque, mais il fut surprit de le voir foncer vers lui avec son bouclier qui lui protégeait le torse, alors il attendit quelque instant et créa un mur d’ombre devant lui et le prince des enfers en profita pour se cacher loin du regard de son partenaire de combat. Lorsqu’il fut prêt, il se concentra et invoqua quelques morts qui sortirent du sol. Le prince des enfers regarda les trois morts qui étaient sorti du sol et ceux-ci étaient armés d’une épée et d’un bouclier, mais l’un d’eux semblait être venu tout droit de la Rome antique. Durant quelque instant, Nicolas regarda les soldats morts s’avancer en direction de son adversaire, mais il leur avait bien entendu ordonné de ne pas le tuer et étant le prince des enfers, les morts l’écoutaient attentivement. Après quelque instant, les soldats furent prêt de Jonas et l’attaquèrent et le poussèrent au sol. Avançant, Nicolas les fis disparaitre et tendit sa main à Jonas. «Bon, on va finir cela un autre jour. Disons que je ne veux pas trop m’entrainer aujourd’hui.» Nicolas fit la grimace, car il mentait, mais il ne voulait pas non plus que Jonas soit trop blesser, car les deux garçon était loin d’être du même niveau et Nicolas le savait très bien, donc il voulait prendre son temps avec son ami.

A vrai dire, je connaissais le pouvoir de Nicolas, mais je ne m'attendais pas qu'il utilise à ce moment. Je me pris le mur d'ombre en pleine, ce qui me fit tomber en arrière. Je donnais des regards interrogés un peu partout : * Mais où est-il passé ? * pensai-je. C'est alors que je vis trois légionnaires-squelettes sortir du sol, deuxième pouvoir assez sympathique de Nicolas.
Si vous n'avez jamais vu ou combattu des squelettes tout droit sortis de l’Époque de César, estimez vous heureux, car ce n'est pas une mince à faire. Mais alors pas du tout.
Je me releva avec difficulté, pas loin d'être K.O. Les squelettes fonçaient (enfin, avec leur allure) vers moi. Je donna un coup de pied sur le squelette du milieu, coup de pied qui cogna la cuirasse du légionnaire, qui fit horriblement mal à mon pied.
Le squelette de droite tenta de me donner un coup, je riposta, mais je n'était plus assez endurant pour rester longtemps comme ça. Le squelette me donna un coup de bouclier dans les côtes. j’esquivai, mais j'avais du mal à me relever.

Quelques minutes plus tard, le Prince des Enfers réapparait enfin. Il fit disparaître les squelettes, puis me tendis la main. Il avait envie d'en finir, apparemment, et n'avait pas vraiment envie de s'entraîner. Je lui répondit, en haussant les épaules, par :
" D'accord, ça marche. Je m'entraînerais avec quelqu'un d'autre cet après-midi."
Il fit une grimace. Il avait l'air assez déconcerté. Je me releva, couvert de sueur, avec un bleu au coude gauche. En bon garçon, je dis au Prince des Enfers :
"Finalement, c'était un beau combat. Ça ne te dérange pas de me donner des conseils ?"